Participer à votre premier Photoshow de modélisme équin

Photoshow de modélisme équin


Le Photoshow, ou concours photo de modélisme équin, est un format de compétition entièrement à distance. Ici, pas de déplacement, pas de valise, pas de risque de casse : tout se joue à travers une photographie. Le principe est simple mais précis : ce que l’on voit sur l’image, c’est ce qui est jugé. Ni plus, ni moins.



Des catégories plus ouvertes

Les Photoshows utilisent les mêmes grandes divisions que les concours en présentiel : classes par échelle (traditionnel, classique, mini…), distinctions entre modèles d’origine (OF), customs, sculptures originales, scènes, portraits, etc. Les standards restent globalement les mêmes.

Mais le format photo permet une plus grande tolérance sur certains aspects techniques, notamment en ce qui concerne le LSQ (Live Show Quality). Un modèle qui ne serait pas totalement conforme à un standard très strict en Liveshow — petit défaut de symétrie, peinture légèrement usée, finition approximative — peut parfaitement s’illustrer en Photoshow si la photo est bien pensée et ses points faibles dissimulés. Cela offre une vraie chance à des modèles un peu moins parfaits sur le plan physique, mais très convaincants visuellement.


Fonctionnement d’un Photoshow de modélisme équin


Un Photoshow fonctionne comme un concours en présentiel, à une différence près : les modèles ne quittent jamais leur étagère (ou presque). L’ensemble du jugement se fait à distance, à partir des photographies reçues. Les résultats sont ensuite publiés en ligne.

Pour participer :

  • De sélectionner un ou plusieurs chevaux miniatures (modèles d’origine, customs ou créations),
  • De les prendre en photo dans les conditions demandées,
  • De les inscrire dans les bonnes catégories (selon l’échelle, la race, le type de robe ou le thème),
  • Et de transmettre les clichés dans le cadre prévu (souvent via un formulaire ou un album en ligne).
  • Les participants sont jugés à la clôture d’un photoshow, la durée moyenne d’attente d’annonce des résultats est de 1 mois .


Sur quels supports se déroule un photoshow de modélisme équin ?

Tout dépend de l’organisateur ! Plusieurs possibilité existent pour mettre en ligne les photos des participants

  • Facebook : via la page de l’organisateur et des albums dédiés à chaque catégorie
  • OMHSP : la plateforme internationale dédié aux photoshow de modélisme équin
  • Forums privé : gérés par l’organisateur du photoshow
  • La durée d’inscription peut s’étendre sur 1 mois ou plus afin de permettre à chacun de préparer correctement ses photos.

Cheval sur fond pour photoshow


La photo « standard »


Elle montre le cheval de profil, sur un fond neutre et bien éclairé. L’objectif : permettre une évaluation claire et objective du modèle.

  • Cheval de profil : positionné de façon à montrer son meilleur profil . On veille à ce qu’il soit bien droit, les quatre sabots ( ou le socle ) posés à plat.
  • Sans harnachement : la photo type se prend avec un cheval « nu », pour permettre de juger la conformation sans éléments perturbateurs.
  • Modèle impeccable: propre, sans poussière, sans poils collés ou marques de doigts.
  • Éclairage naturel ou diffus :Une lumière douce et homogène met en valeur les volumes sans créer d’ombres dures.
  • Fond neutre, adapté à la robe : Un fond uni ou très sobre permet de faire ressortir le cheval sans distraire l’œil.

Idéalement, on choisit un fond qui met en valeur la couleur de la robe :

  • Un fond gris clair pour un modèle foncé,
  • Un fond foncé pour un gris clair ou un alezan,
  • Des tons naturels (bois, herbe sèche, sable) pour un rendu doux et réaliste.

Mention photo pour Photoshow

Quels éléments doivent être précisés ?

Afin que les juges puissent identifier correctement le modèle, certaines précisions doivent être notées directement sur la photo.

  • Le nom du cheval
  • Le nom du moule / sculpteur
  • Le nom du peintre
  • Le nom du propriétaire
  • La race, la robe et le sexe.
  • Les éventuelles photos complémentaires se mettent en commentaire ou en galerie selon le support qui héberge le photoshow
  • La fiche de référence doit être visible ( en commentaire ou en galerie selon le support qui héberge le photoshow


Quel équipement pour une bonne photo ?

Il n’est pas nécessaire d’investir dans un matériel couteux ( sauf peut être si vous êtes réellement un professionnel du modélisme équin et que se matériel vous est utile pour la promotion de votre travail.) Avec un peu d’astuce et quelques outils bien choisis, il est tout à fait possible de produire une photo claire, nette et agréable à regarder. Voici ce qui peut faire la différence.

  • Un appareil photo ou un smartphone : L’important est de pouvoir faire la mise au point précisément, ajuster l’exposition et éviter les flous liés aux mouvements.
  • Un trépied (ou un support stable) : la stabilité est clé. Un petit trépied ou un support improvisé permet de garder l’image nette.
  • Un fond photo ou un décor adapté : propre, sans plis ni distractions. Il peut s’agir d’un fond uni (papier cartonné, toile tendue, tissu),d’un fond photo imprimé (à thème prairie, carrière, etc.)
  • Une source de lumière :La lumière naturelle reste la meilleure alliée. En intérieur, on peut utiliser : une lampe de bureau avec diffuseur,ou des lampes LED orientables. Éviter les flashs directs : ils écrasent les volumes et modifient les couleurs.
  • Une surface propre et adaptée : Le sol sur lequel repose le modèle doit être propre, réaliste et neutre. Les juges apprécient une présentation soignée, même simple.


On ne juge que ce qui est visible

Les principes de jugement en photoshow : ce qu’un juge voit, c’est ce qu’il juge

En photoshow, la règle d’or est simple mais capitale : on juge uniquement ce qui est visible sur la photo, pas ce que l’on sait du modèle. Peu importe si le cheval a une fissure énorme sous la queue, une oreille recollée ou un œil mal aligné sur le côté non visible : si cela ne se voit pas sur l’image, alors, d’un point de vue de juge, cela n’existe pas. Le jugement ne s’appuie pas sur la réputation du moule, l’histoire du modèle ou la mémoire de conversations entre passionnés. Il se base uniquement sur l’image présentée.

Cela permet de rétablir une forme d’équité entre tous les participants, qu’ils photographient un modèle rare ou un classique très courant. Même un cheval abîmé, tant que ses défauts sont invisibles sur la photo, peut tout à fait se classer, voire remporter un prix. Inversement, un moule ultra réputé ne sera pas avantagé s’il est mal photographié, mal attribué à une race ou s’il présente une peinture peu soignée. Le moule seul ne fait pas le podium.

Le juge s’appuie sur des critères concrets : respect du standard de la race choisie, harmonie générale, qualité de la peinture, réalisme, posture, soin de la mise en scène... Tous les éléments de la participation doivent fonctionner ensemble pour créer une illusion crédible du cheval réel.

Autre point essentiel : Les standards varient parfois d’un pays à l’autre, voire d’un usage à l’autre (un Quarter Horse de halter ne ressemble pas à un Quarter Horse de reining !). Cette subjectivité fait partie du jeu, et explique pourquoi un modèle peut être champion un jour… et non classé le lendemain. Et c’est tant mieux : cela rend les photoshow vivants, imprévisibles et passionnants.

Enfin, un modèle ne doit jamais être pénalisé pour des informations extérieures à l’image. Même si le juge connaît le propriétaire, le passé du modèle ou un défaut caché du moule, ces éléments n’ont pas leur place dans le jugement. Cela demande une discipline mentale : effacer ce que l’on sait pour se concentrer uniquement sur ce que l’on voit. Juger une photo, c’est faire abstraction de tout le reste.


Qu’est-ce qu’on gagne ?

Participer à un photoshow, c’est d’abord le plaisir de partager sa passion, de progresser, et de faire vivre sa collection autrement surtout si on ne peut pas se permettre de parcourir des kilomètres pour se rendre à un Liveshow. Mais cela n’empêche pas la satisfaction de voir son travail récompensé. Selon la nature du concours, les prix peuvent prendre des formes très différentes.

Dans les photoshows gratuits, les récompenses sont le plus souvent dématérialisées. L’organisateur, qui prend sur son temps personnel, propose généralement des flots virtuels, des cartes de classement à télécharger ou, parfois, des bons d’achat chez des artistes partenaires. C’est symbolique, mais gratifiant. Ces concours permettent à tous de participer sans barrière financière, et offrent une reconnaissance visible et valorisante, même sans envoi physique.

Les photoshows avec une inscription payante sont en revanche souvent mieux dotés. Les frais d’entrée permettent de financer l’achat ou l’envoi de lots : flots imprimés, cocardes, cartes personnalisées, voire accessoires ou figurines miniatures. Certains organisateurs collaborent aussi avec des créateurs pour proposer des prix uniques ou faits main. Cela reste rare et dépend largement du budget dégagé par les participations.

Dans tous les cas, gagner n’est jamais une obligation pour profiter du photoshow. L’expérience en elle-même, les retours des juges, l’émulation collective, et parfois la fierté d’avoir simplement osé participer valent largement un trophée !

Où trouver des photoshow de modélisme équin?

Il n’y a pas (encore) de calendrier officiel du photoshow francophone ( Mais un jour peut etre ? ), mais les concours fleurissent régulièrement sur plusieurs plateformes, portés par des passionnés qui veulent faire vivre la communauté.

Les réseaux sociaux sont aujourd’hui les meilleurs endroits pour rester informé. Instagram, Facebook ou Discord accueillent de nombreux groupes et comptes spécialisés dans le modélisme équin. Certains organisateurs y annoncent leurs concours, partagent les règlements et les liens d’inscription. Il suffit souvent de suivre les bonnes pages ou de rejoindre des groupes dédiés pour ne rien manquer.

Des forums spécialisés accueillent aussi des photoshows, avec des rubriques dédiées aux annonces et aux résultats. Même s’ils sont parfois moins actifs qu’avant, ils restent une bonne base pour découvrir le format et observer les attentes des juges.

Enfin, certains artistes ou collectionneurs organisent ponctuellement des photoshows via leurs sites ou blogs personnels. Ils les annoncent généralement sur leurs réseaux, accompagnés d’un règlement clair et d’une date limite de participation.

Ne pas hésiter à fouiller à l’international ! Les pays anglo-saxon sont de grands organisateurs de photoshow. Aujourd’hui il existe un grand nombre de traducteurs gratuits qui permettent de communiquer sans problème même si on ne maitrise pas la langue de Shakespeare…

Pour les débutants, le plus simple est de commencer par un concours gratuit, sans pression, juste pour tester. Et une fois lancé… on y prend vite goût.